Bonjour,
Vous avez probablement suivi nos tracts relatifs aux mouvements sociaux sur les sites de Valence et Grenoble. Nous vous avons également sollicités pour remplir le sondage visant à évaluer votre soutien et votre motivation.
Il est temps de de vous présenter les suites de ces mouvements côté salariés et Direction.
Sur Valence
- Les salariés du site Thalès ont tenu bon en faisant grèves plusieurs fois :
- Le 17/10
- Le 21/10
- Le 12/11
- et le 13/11
- Entre le 03/09 et le 13/11, le représentant syndical CGT au CSE a été amené à se réunir plusieurs fois avec la Direction sans que les négociations n’aboutissent, malgré le caractère très consensuel des revendications des salariés.
- Suite à la dernière grève, la Direction est venue sur site pour s’entretenir avec les salariés dans les conditions suivantes :
- Salariés reçus par groupes et non ensemble
- Refus de la présence d’un observateur pour s’assurer que le même discours soit présenté à chaque groupe
- Alors que la Direction avait initialement argué que les différences de rémunération entre anciens et nouveaux étaient dûs à une évolution du marché du travail, le discours a changé. En effet, la Direction a annoncé qu’il s’agissait d’une erreur administrative à l’embauche des nouveaux qui n’auraient pas été recrutés avec le bon échelon. Il est donc clair que la direction a menti à un moment donné mais… dont acte… la CGT les invite à rectifier leur erreur en harmonisant vers le haut tous les salaires, ce qui lui coûterait d’ailleurs moins cher que la gestion de ce mouvement social.
- Enfin, il est temps de parler des pressions exercées par la Direction contre ce mouvement :
- Un salarié gréviste s’est vu « mis à pied à titre conservatoire » et convoqué en entretien préalable à un éventuel licenciement ou sanction sans être informé du motif de la procédure. Un délégué syndical CGT l’a assisté avant et pendant son entretien avec le Direction. En fonction de l’éventuelle sanction qui en découlera, la CGT prendra les mesures appropriées.
- Des salariés en CDD grévistes se sont vus refuser la reconduction de leur contrat en même temps qu’on les informait d’une recrudescence de l’activité chez le client.
- Un salarié gréviste s’est vu « mis à pied à titre conservatoire » et convoqué en entretien préalable à un éventuel licenciement ou sanction sans être informé du motif de la procédure. Un délégué syndical CGT l’a assisté avant et pendant son entretien avec le Direction. En fonction de l’éventuelle sanction qui en découlera, la CGT prendra les mesures appropriées.
La CGT saisit l’inspection du travail au regard de ces irrégularités discriminatoires.
Sur Grenoble
- Les salariés n’ont pas reconduit la grève suite à leur journée d’action sur site.
- La Direction a organisé des « tables rondes » soit-disant sans rapport avec le mouvement social (ce qui nous fait bien sourire dans la mesure où elles ont été annoncées quelques jours après la grève). L’objet de ces rencontres était clairement de casser le mouvement en annonçant que les revendications salariales ne seraient pas prises en compte, … exceptées quelques harmonisations d’un ordre inférieur à 10€.
- La balle est donc dans le camp des salariés grenoblois !!! La CGT reste à leur disposition pour proposer des modalités d’action .