Madame, Monsieur le Président du CSE,
Mesdames, Messieurs les élus au CSE, et représentants syndicaux,
Depuis quelques semaines, nous assistons à la remontée du ras-le-bol des salariés un peu partout en France. Nos collègues Econocom se plaignent de leurs conditions de travail, de leur surcharge de travail, du sous-effectif, de la disparité des salaires et de leur rémunération en général.
La CGT Econocom n’a pu rester insensible aux doléances formulées par les salarié-e-s, d’autant plus que celles-ci sont factuelles et étayées. Elles paraissent parfois même être à la limite de la légalité (citons par exemple l’interdiction de discrimination à l’embauche ou le respect des minima conventionnels).
La CGT déplore que la Direction n’ait pas donné suite aux discussions avancées entre les salarié-e-s Econocom en prestation chez Thales à Valence, alors même qu’il lui a été laissé un temps considérable d’échanges et de réflexion. Les salarié-e-s sont déterminés, ils prévoient de continuer leur mouvement jusqu’à obtenir gain de cause, sachant que ce dernier a la sympathie du client Thales. La CGT est à votre disposition pour discuter des modalités de sortie de crise, en tant qu’interlocuteur et porte-voix des salariés.
Par ailleurs, ce mouvement de protestation a connu un écho dans toutes les régions de France, puisque de nombreux salarié-e-s se sont reconnus dans les demandes légitimes de leurs collègues de Valence et ont exercé leur droit de grève lundi 21 octobre dernier.
Ainsi, un autre collectif de salarié-e-s (celui de Saint-Martin-Le-Vinoux) a décidé de vous faire part de ses revendications (qui convergent énormément avec celles de Valence) : la CGT vous a fait parvenir la semaine dernière les demandes et vous a proposé de fixer un rendez-vous pour échanger, trouver une solution et ainsi éviter un nouveau mouvement de protestation portant préjudice à l’entreprise et aux salariés.
Par ailleurs, la CGT s’insurge notamment sur les remontées de salarié-e-s grévistes se disant « menacés » par leur management parce qu’ils ont exercé leur droit de grève. Notre syndicat demande expressément à la Direction de veiller à ce que ce type de débordement n’ait plus lieu.
Enfin, la CGT invite les organisations syndicales de l’UES Econocom à ce que, dans le cadre de ces revendications autour du Salaire et des Conditions de Travail, l’union syndicale soit la plus large possible afin de défendre efficacement les intérêts collectifs de nos collègues.
Je vous remercie pour votre attention et vous remercie par avance des réponses que vous pourrez apporter à nos questions.
Fin de la déclaration.
Lecture faite en séance par le Délégué Syndical CGT
A annexer au P.V. du CSE d’UES services econocom