De nombreux salarié-é-s d’Econocom interrogent la CGT sur le montant de la participation 2018 sur les bénéfices de l’année 2017
En effet, l’année passée, la CGT a bataillé aux côtés des salarié-e-s d’Econocom Osiatis France pour que leur soit finalement versée tardivement une « misérable prime exceptionnelle » de 250€ bruts (bulletin de paie de septembre 2017).
Dont voici l’historique pour rappel et/ou information :
16 juin 2017 – NAO – participation zéro pointé
8 septembre 2017 – réunion CGT/DRH du 06/09/2017
14 septembre 2017 – réunion CGT/DRH du 11/09/2017
4 juillet 2017 – lettre ouverte au Directeur des Ressources Humaines du groupe economique econocom
11 juillet 2017 – les salariés interpellent la Direction d’EOF
25 novembre 2017 – la prime de 250€ bruts
Négociation
Il avait été convenu auprès de la CGT, par la Direction que cette thématique de la Participation devait être anticipée afin que ceci ne se reproduise pas.
Fin 2017, les Organisations Syndicales d’Econocom Produits et Solutions, Econocom France, Econocom SAS, EES et les activités Services au sens large ont été invitées à une négociation portant sur l’élargissement de l’Accord Participation Groupe signé en 2013 (pourtant sans instance sociale de groupe) à d’autres entités qui sont arrivées depuis (achat d’Osiatis).
L’objectif de ces négociations, pour la CGT, était d’aboutir à ce que l’ensemble du personnel des sociétés Econocom en France puissent bénéficier d’une prime de participation.
La CGT d’Econocom considère que comme les salarié-e-s de toutes les entreprises Econocom produisent des richesses pour le groupement Economique d’Econocom, il est normal, d’avoir un partage égalitaire, sans distinction de l’entité de rattachement ou de l’activité.
Cela n’a malheureusement pas abouti puisque la seule Organisation Syndicale de chez Econocom France, bien évidemment pas la CGT, a estimé que « Cette notion d’équité, , ne saurait faire oublier à ces mêmes entités que la participation d’entreprise s’inscrit dans un cadre légal, qu’elle est la conséquence des résultats financiers de l’entreprise et qu’il revient à ces entités de s’interroger sur l’absence de résultat », écartant elle les activités Services des autres activités d’Econocom et faisant assumer aux travailleurs le manque de résultat des activités Services, comme s’ils étaient responsables de la politique d’entreprise Econocom.
De fait, la situation demeure la même que celle de l’an passé pour les salariés d’Econocom-Osiatis France, par contre elle s’empire considérablement pour celles et ceux provenant d’Econocom Services. La Direction a annoncé avoir transféré ces salariés avec effet rétroactif au 1er janvier … 2017 ! Ils ne pourront donc pas bénéficier de la participation « Groupe », car si officiellement l’accord « Groupe » s’appliquait (pour preuve voir fiche de paie), officieusement ils en était déjà écartés.
Ce point juridique est en étude auprès des services compétents de la CGT, de ses spécialistes et cabinets d’experts.
Si pour les personnels des activités Services (ex EOF et ex ES) ce sera ZERO €uros, par contre pour les activités Distribution, Support et Location les parts du « gâteau PARTICIPATION » seront plus grosses avec près de 1000 salariés d’Econocom Services en moins.
Au 30 juin 2017 les activités Services représentaient 5317 personnes, et les activités Distribution, Support et Location 675 personnes.
Pour la suite
La CGT appelle donc de nouveau la Direction à revoir le calcul de la Réserve Spéciale de Participation (RSP) permettant le déclenchement du versement de la participation, par le biais d’une formule plus avantageuse aux salariés et/ou en élargissant le « Groupe économique » Econocom.
La CGT ne peut admettre que les salariés ne perçoivent aucune participation cette année alors que les communiqués institutionnels font l’éloge des excellents résultats générés par Econocom en 2017 :
- le plan Mutation 2017 a été un succès ;
- le chiffre d’affaires avoisine les 3 milliards d’euros (en croissance de 17,5%) ;
- A noter que les revenus de l’activité Services progressent de 25,5% !
Les salaires ont nécessité à être augmentés au vu des bons résultats affichés par Econocom, et du gel des salaires depuis de trop nombreuses années.
La CGT reste à votre disposition pour toute remarque ou suggestion, et tiendra informer de la suite des négociations.
magazine ensemble de février 2018